Wednesday, November 17, 2010

L'une des raisons, et la principale, pour lesquelles un certain groupe de militaires banyamulenge ne quittent pas les Hauts plateaux, c'est de pouvoir assurer la protection à leurs parents et leurs biens, menacés par les forces négatives dont les Mayimayi constitués de jeunes des tribus voisines et rivales depuis l'époque de la rébellion muleliste. Les FDLR mais surtout le FNL d'Agato Rwasa. Combien des fois ne vous a-t-on pas écrit le nombre de deux mille vaches razziées, d'un seul coup, des femmes banyamulenge violées, emportées ou tuées par les Mayimayi.

Qui de ce monde des vivants ignore le massacre à grande échelle des Banyamunge à Gatumba au Burundi en aoûte 2004, massacre au cours duquel 160 banyamulenge dont la plupart des femmes et des enfants furent coupés les têtes, à la machette, éventrés jusqu'à lame du rasoire, fusillés à la klachnikov, brûlés morts ou vivants par les rebelles de FNL dont le chef,Agato Rwasa, renvandiqua en personne le génocide commis. Et demeure, jusqu'à ce jours impuni malgré le sang innocent qui crie que justice lui soit faite. A bas et honte à la communauté internationale qui traite différemment les peuples.

Au nom de qui et de quoi roule la presse à Uvira lorsqu'elle prétend accuser les Banyamulenge de coalision avec leurs bourreaux d'août 2004 ?
S'agit-il d'un cynisme à outrance voulant prouver ; << voici il y a 7 ans on vous a égorgés comme des brébis à l'abatoire et vous êtes à la fois incapables de vous venger comme incapables de faire arrêter les génocidaires >>. Chez- nous on dit ceci que " l'homme chien est celui qui se moque de la victime".

Pour nous les Banyamulenge, la presse locale d'Uvira souffre de deux maux principaux à savoir: l'incompétence médiatique et la réssurgence de vieux démons marquée par une forte volonté délibérée à vouloir culpabiliser les souffle-douleur de la citoyenneté congolaise pendant des décennies durant. L'esprit démoniaque étouffé dans sa coquille plaintive, cherche apparaître autrement, sous une forme nouvelle mais c'est toujours celui là, le même, cupabiliser le Munyamulenge à tout prix.


Enfin, nous soupçonnons également une autre tactique politicienne.
A ce moment où la République démocratique du Congo est mis à prix pour sa sécurité, << Le partage des richesses comme monnaie d'échange pour la paix en RDC>>, le bénéficaire potentiel ne peut que mettre le plan à exécution. Après la fueille de route, il doit decendre tous ceux qui se réclament des nationalites et dont les jeunes banyamulenge qui ont tenu tête à la plus redoutable armée de la sous-région en 2002. Mais tenter de récidiver c'est oublier que vouloir répéter la triste expérience égale s'exposer doublement et exposer sa honte devant la communauté internationale.

<< La guerre, aime-t-on dire, n'éclate pas comme un orage dans un ciel d'été>>. Il faut trouver des alibis, il faut accuser l'adversaire de collabo avec le terrorisme, les forces négatives dont le FNL d'Agato Rwasa soit-il !
Enfin, il est toujours d'un bon ton d'expliquer mezzo voce que les Banyamulenge ne sont pas raisonnables. Qui vivra verra !

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